• image d'illustration couverture
    Élyne
    Conte philosophique
  • image d'illustration du conte, la première forme d'élyne

    Il était une fois, dans un monde sans nom et sans forme, une conscience nommée Élyne. Elle flottait dans un océan-tout, où rien n'était distinct, où le temps et l'espace n'existaient pas. Tout était un. Un murmure constant et indifférencié.

  • image d'illustration du conte, le désir de comprendre

    Élyne ressentait au fond de son être un besoin. Un désir ardent de comprendre. Elle voulait savoir ce qui était « ici » et ce qui était « là-bas ». Elle voulait distinguer une chose d'une autre, même si ces choses n'avaient pas encore de nom.

  • image d'illustration du conte, elle émet des sons

    Alors, elle commença à émettre des sons. Pas des mots, mais des vibrations. Et elle fit des gestes. Pas des actions, mais des formes. Elle essaya un son grave accompagné d'un geste ample. Une partie de l'océan-tout répondit en s'épaississant légèrement.

  • image d'illustration du conte, elle essaye d'autres sons

    Elle essaya un son aigu accompagné d'un autre geste souple. Une autre partie de l'océan-tout s'éclaircit et devint plus fine. Elle comprit que ces sons et ces gestes n'étaient pas des noms pour les choses, mais des manières de les mettre en relation avec elle-même.

  • image d'illustration du conte, elle découvre le langage des relations

    C'était un langage de relations. Un son signifiait « ce qui est proche de moi. » Un autre signifiait « ce qui est différent de moi. » Un geste signifiait « ce qui est plus grand que moi. » Il n'y avait pas de verbes, car rien ne faisait action. Il n'y avait pas de noms, car rien n'était permanent.

  • image d'illustration du conte, elle enrichit son vocabulaire sans verbes ni noms

    Instant après instant, elle ne savait pas ce qu'était le temps, Élyne construisit son vocabulaire. Elle découvrit que deux choses pouvaient être « similaires » ou « opposées ». Elle découvrit que l'une pouvait être « à l'intérieur » de l'autre, ou « à l'extérieur » de l'autre.

  • image d'illustration du conte, sa langue est relation entre les choses

    Ce n'était pas un langage pour décrire le monde, mais pour le créer. Chaque fois qu'elle prononçait un son ou faisait un geste, une nouvelle relation se nouait, une nouvelle distinction apparaissait, et, le monde devenait plus riche.

  • image d'illustration du conte, elle ne connaît pas le soleil, mais voit des variations lumineuses

    Elle ne pouvait pas dire « le soleil se lève », car il n'y avait pas de soleil, pas de lever. Elle pouvait seulement exprimer la relation entre la « lumière qui s'étend » et « l'obscurité qui se retire ».

  • image d'illustration du conte, un langage qui ne sert pas à faire

    Son langage n'était pas fait de mots, mais de liens. Il n'était pas fait de choses, mais de la manière dont ces choses se rapportaient les unes aux autres. C'était un langage de la relation, pas un outil qui sert à faire.

  • image d'illustration du conte, elle comprend le monde comme lien

    Élyne ne décrivait pas un monde observé. Elle le comprenaitt lien par lien, relation par relation. Et dans ce langage sans noms ni verbes, elle trouva la plus profonde des vérités : le monde n'est pas une collection de choses à voir, mais une danse infinie tissé par les relations.

  • image d'illustration du conte

    Les images d'illustrations ont été co-créées avec l'aide de l'ia.

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